Peu après les 10 ans du site en juin 2015, l’un des plus anciens Indymedia francophones avait connu un passage à vide. Celui-ci a l’air loin derrière comme le montrent quatre articles qui font le point sur son activité.
D’abord le site publie une jolie version papier de 40 pages d’articles marquants cette année :
Au sommaire, une sélection qui nous a paru représentative, intéressante, et plus lisible sur papier des articles qui ont été publié entre janvier et fin mai 2017.
Le pdf est en ligne, prochaine parution prévue dans 6 mois. Quelques explications :
Parce-qu’on pense que certains des textes qui sont publiés par « moi-toi-nous » méritent une autre temporalité que celle d’internet.
Parce-que les textes longs sont quand-même plus faciles à lire sur papier que sur un écran.
Parce-qu’on n’a pas toujours l’électricité et internet tout le temps et partout.
Parce-que c’est plus facile de parler d’Indymedia Grenoble et publication ouverte quand on a un numéro sous la main à montrer à ceux qui ne connaissent pas (ou alors mal). (…)
Le collectif publie également un bilan de l’année écoulée, sur le retour des lecteurices, les enjeux techniques, mais aussi des nouveautés comme des corrections voire la féminisation des articles :
On s’est régulièrement mis a corriger les articles de leurs fautes quand elles sont trop nombreuses, ou à aérer le texte et améliorer la mise en page quand ça ne demande pas trop de travail et/ou que le contenu est intéressant n’est pas bien mis en valeur à cause de ceci.
Ce dernier point peut sembler dénaturer un peu le principe de publication ouverte et rapide, mais il semble aussi que ce parti pris semble aussi être apprécié des contribulecteur·ice·s, au vu des retors qu’on a obtenu jusqu’à présent (il est toujours frustrant de ne pas réussir à lire un article parce-qu’il « pique les yeux » ou qu’il est un gros bloc compact).
Aussi, fin d’être un peu plus inclusif, il nous arrive (quand nous en avons l’énergie et que c’est pertinent) de féminiser certains textes qui ne l’ont pas été. _ Merci cependant de ne pas nous reprocher quand nous ne le faisons pas : comme tout travail de correction, c’est une tâche chronophage, ingrate, et hélas peu remarquée, et qui n’aura donc pas souvent la priorité.
Le collectif fait également le point, et un appel à contribution, sur les enjeux techniques, tant sur la maintenance au quotidien que sur la possibilité d’éventuels suivis de manifs, ainsi qu’un bilan en terme de sécurité de publication.
A noter qu’à Grenoble existent aussi un journal papier, Le Postillon, un site participant au réseau Mutu, Cric-Grenoble.info, et un autre site, lancé début 2016, Haro.