L’Atelier - médias libres

Accueil > blog > Indymedia... ne s’use que si on ne s’en sert pas

Indymedia... ne s’use que si on ne s’en sert pas

mardi 30 juillet 2013, par Atelier médias libres

Il y a un peu plus de 6 mois, le collectif indymedia de Londres annonçait l’arrêt du maintient de son site. Dans un texte, bilan de 13 années bien remplies, le collectif expliquait pourquoi il juge désormais inadapté tactiquement cet outil et propose quelques pistes de réflexion. Et, sur beaucoup de points, ce texte voit très juste dans son analyse sur l’évolution de la sauvage toile mondiale qui a été sacrément mise en cage. Mais pourtant...
Auparavant déjà, d’autres Indymedias ont fermé, ou donné des signes d’essoufflement. En témoignent plusieurs textes dont ceux-ci : « Indymedia : il est temps de passer à autre chose » (En :) et « Date limite pour de.indymedia.org » (En :)

Mais est-ce pour autant le seul avenir d’indymedia ? N’est-ce pas le signe d’une mutation nécessaire, loin des impératifs du web-sexy et des machines à sous des réseaux sociaux, le besoin d’une ré-affirmation de la nécessité de réfléchir à ce qu’on veut vraiment comme outils cohérents de diffusion sur des luttes, et aux conditions de sécurité et d’intimité qu’on accepte ?

A lire sur Indymedia Nantes [1]

A noter que depuis la publication du texte annonçant la fermeture d’Indymedia Londres, des personnes ont relancé Indymedia Allemagne qui venait d’être arrêté également, et le site Indymedia Global est à nouveau accessible.


[1L’article « L’avenir des sites participatifs locaux ? Le retour vers le papier ! » répond en partie à ce texte, notamment au passage Ni scribe ni flic et à la question de l’anonymat.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Se connecter
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.