Le site nantais passe d’un moteur développé spécifiquement pour les sites Indymedia à un
autre, d’Oscailt à HyperActive. Celui-ci était développé pour Indymedia Londres, un site très innovant qui a fermé l’automne dernier, après avoir lancé plusieurs nouvelles fonctions.
Parmi les changements notables sur Indymedia Nantes
des pages de « groupes » permettant de retrouver tous les articles et documents proposés par un collectif local (l’une des fonctions les plus intéressantes développée sur Indymedia Londres, qui permet de fournir aux collectifs une alternative aux blogs sur des plateformes commerciales),
la localisation des articles grâce à un mot clé de ville (par exemple Rennes),
une manchette (un article particulièrement mis en avant) et des unes sur une page d’accueil allégée et plus adaptée à des visites régulières sur le site,
une rubrique regroupant des journaux ou des brochures locales,
une rubrique « liens » (ou « à lire ailleurs » comme sur Rebellyon, avec un descriptif et un lien) permettant de proposer un article à lire sur d’autres sites plutôt que de le copier (ce qui permet de regrouper tous les commentaires sur un site, ou de faire découvrir d’autres sites ou de soutenir de nouvelles initiatives),
la possibilité de partager ses articles sur les réseaux sociaux en un clic (Twitter en l’occurrence),
un agenda local très pratique qui regroupe des événements (et non des articles),
la possibilité d’ajouter de nouveaux mots-clés aux articles,
l’envoi d’informations sur le site avec son téléphone portable,
la possibilité de se créer un compte pour retrouver ses anciens articles et les modifier après parution,
des informations accessibles sur la discrétion sur le net et l’effacement automatique des métadonnées des photos numériques.
Un sacré taf et de chouettes expérimentations : une bien bonne nouvelle ! Vive les médias alternatifs !