Et hop, on est bien contents d’accueillir Le Réveil sur Sedna Médias Libres. Le Réveil fait depuis quelques temps déjà un gros travail de traduction, entre autres, sur l’actu européenne.
Présentation
Le Réveil est un journal d’information, d’actualité et de réflexion qui se veut porteur d’une vision autonome de la société. Géographiquement basé en Suisse romande où un point de vue autonome fait défaut, son but est d’être à la fois une plate-forme d’échange à laquelle chacun peut contribuer ET un véritable journal en ligne à travers lequel une équipe éditoriale motivée tentera de démêler sujets d’actualité, questions théoriques et culture. Toute personne désireuse d’y participer, régulièrement ou occasionnellement, peut proposer une contribution qui sera publiée après avoir été validée par un-e modérateur-trice, ou nous contacter pour rejoindre l’équipe. Toute critique ou proposition est la bienvenue.
Concernant la politique éditoriale. Le Réveil n’est pas destiné à devenir un site « fourre-tout ». L’équipe rédactionnelle se réserve la possibilité de ne pas publier un article proposé si elle le considère comme hors sujet, de mauvaise qualité, ou peu pertinent. Avoir une qualité éditoriale relative est une des ambitions du journal. La propagande des partis et associations réformistes est bien entendue bannie d’office.
(Extrait de la page « Qui sommes-nous ? » du Réveil.)
Et début mars, le collectif du Réveil a lancé un Appel à contributions :
Des médias
Les mêmes dépêches, les mêmes analyses, les mêmes événements, les mêmes points de vue résonnent sur des médias qui se multiplient tout en s’uniformisant. Comme tous les domaines de notre vie, les journaux et télévisions font une génuflexion à la loi de l’offre et de la demande : ce qui ne se vend pas, ne s’écrit pas. Ce qui ne s’écrit pas, n’existe pas. Ils se disent objectifs mais choisissent de dessiner sur notre écran un monde pacifié et souriant, à leur image.
De l’Internet
Des technologies libératrices n’existent pas plus que des informations neutres. Internet ne fait pas exception à la règle. Le mythe de la toile comme carburant - voire détonateur - de moments d’émancipation ne nous correspond pas. Comme nous refusons d’ailleurs l’idée qu’Internet ait « démocratisé » le processus d’information en mettant en crise la vision dominante. Ceux qui ont le droit d’imposer leur vision du monde demeurent les mêmes qu’avant l’émergence du web. La toile n’est pas un mouvement mais un moyen de communication, un moyen que nous avons choisi pour son caractère efficace et direct, immédiat et réfléchi. Un moyen choisi sans se faire d’illusions. La beauté et la libération restent dans la rue, et non dans nos cyber-solitudes interconnectées.
Du Réveil
Nous avons choisi de souligner ces limites pour en faire notre force. Prétendre être un mégaphone des mouvements serait un mensonge, et ce n’est d’ailleurs pas ce qui nous intéresse. C’est avec un esprit partisan que nous mettons nos énergies dans ce projet éditorial. Les articles que nous choisissons de publier ne sont pas forcément tous l’expression de nos convictions ; ils sont plutôt des contributions qui ont stimulé notre regard critique sur le monde. Le Réveil ne veut pas être un journal de paroles virtuelles sur des choses virtuelles. Ce que nous voulons raconter ici n’est pas la grisaille d’un monde en putréfaction. Nous aimerions qu’ici se racontent des élans de couleur, les tensions sociales, les actes de résistances, les réflexions pleines de haine comme d’amour.
C’est pour cela que nous appellons les squatteurs, les esprits libres, les racailles, les apprentis, les antifascistes, les dégoutés, les chômeurs, les étudiants, les indécis, les précaires, les resquilleurs, les votants repentis, les émeutiers, les glandeurs, les mal-logés, les artistes, les juteux, les incendiaires, les rêveurs, les raveurs, les révoltés, les braqueurs, les piliers de bar, les poulpes et tous les animaux qui habitent nos rues à cracher leur encre. Nous réclamons un coup de main pour faire en sorte que Le Réveil devienne un kaléidoscope du négatif à l’œuvre dans cette société.
Le bonheur ne se demande pas, il s’arrache.
11/03/2011 Le collectif rédactionnel de lereveil.ch
Côté technique, le site utilise Spip et le plugin Publication Ouverte pour la proposition d’articles. Comme quoi on peut faire de jolis sites avec Spip si certain-e-s en doutaient :p